LA CROIX VOTIVE
Autour du choeur de l'église et devant la partie sud-est de la nef, s'étendait le cimetière, aménagé aujourd'hui en jardin.
Dans ce jardin, a été transférée, en 2005, une Croix votive dressée autrefois place du Bourdalès.
Le déplacement du cimetière est un aspect important de l'histoire du village au XIXe siècle.
C'est une des conséquences des grandes épidémies de choléra-morbus de 1832, 1848/49 et 1854/55.
Valentine (52 cas, 41 décès), comme Labarthe-Rivière (292 cas, 167 décès), a surtout été touchée par la dernière de ces épidémies.
Deux décisions ont été prises, un peu dans l'urgence.
Les victimes de l'épidémie furent enterrées dans un champ - Le champ des "cramats" près du pont du Rieutort, au pied de la colline du Bout-du-Puy.
Ensuite, on décida le transfert du cimetière dans son emplacement actuel, le champ des "cramats" ayant été jugé trop loin du village et trop difficile à aménager.
Pour conjurer l'épidémie, une famille de Valentine offrit une Croix votive, qui fut solennellement installée en 1856 sur la place du Bourdalès.
Cette Croix est un beau travail de fer forgé, réalisé par des artisans du village.
Y figurent les instrument de la Passion : un vase, le marteau, les tenailles, une échelle, les clous et une lampe.
Au centre de la Croix, un coeur percé, entouré de la couronne d'épines.
A son sommet, un coq.