VALENTINE

Haute-Garonne

Histoire et Archéologie


Le Maréchal Foch à Valentine : 1/1

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LE MARECHAL A VALENTINE (3 octobre 1919)

Le perron de la maison Foch
Le perron de la maison Foch

Venant des Hautes-Pyrénées où il avait été triomphalement accueilli à Tarbes, le Maréchal Foch arrivait à Valentine le 3 octobre.

Tout le village bruissait d'une joyeuse activité. Arcs de triomphes, banderoles et drapeaux ornèrent bientôt rues et maisons
Une grande banderole barrait toute la façade de la maison familiale: "Hommage des Valentinois à leur illustre compatriote, le Maréchal Foch".

En début d'après-midi, venant de Martres de Rivière, le Maréchal fit son entrée par le quartier Saint-Jean, où l'attendaient la population et les autorités
MM. Adoue, maire de Valentine; Bepmale, sénateur-maire de Saint-Gaudens; Taussac, sous-préfet; Charles, capitaine de gendarmerie et ses hommes.

Les anciens combattants de Valentine
Les anciens combattants de Valentine

Sous l'averse, le Maréchal descendit de son auto, aux acclamations de la foule qui entonna la Marseillaise, que le Maréchal écouta, la main au képi.

Après une courte allocution de bienvenue du maire, un cortège s'organisa avec les anciens combattants, les sociétés de secours mutuel, les enfants des écoles sous la direction de leurs maîtres - MM Giscard et Bon - et maîtresses -Melle Garros et Mme Peloux.
Foch au perron de la maison Foch
Foch au perron de la maison Foch

Et le cortège défila vers le centre ville, sous l'impulsion d'un vieux tambour de 1870 "qui effectuait des roulements aussi impressionnants que ses moustaches".
Il était précédé d'un drapeau tricolore porté fièrement par le Capitaine Eugène Capéran.
Le cortège s'arrêta devant le perron de la maison Foch.
Au milieu des acclamations, des discours furent prononcés par
MM Adoue, maire, Taussac, sous-préfet, et Bepmale, sénateur.
Foch répondit par une courte allocution, où perçait une vive émotion.

Trois fillettes de Valentine
Trois fillettes de Valentine
"Quand il y a Foch et les poilus, les boches ne passent plus"

Trois fillettes du village, habillées en costumes alsacien et lorrain (Adrienne Couret, Marcelle Artigue, Catherine Ferré) et Louise Jeandrieu, qui récita le compliment, remirent ensemble des gerbes de fleurs au Maréchal, qui les embrassa, et à la Maréchale.

La cérémonie se termina par un "Te Deum" à l'église paroissiale sous la présidence du chanoine Beauclou.

Les Valentinois sur le perron   de la Maison Foch
Les Valentinois sur le perron
de la Maison Foch


Puis la foule raccompagna familièrement le Maréchal à son domicile, toujours accompagnée par le tambour de ville.
Sur le seuil de la maison, une chorale exécuta "la chasse aux vautours" sur l'air des "Montagnards" et "la Valentinoise" sur l'air de "la Toulousaine".
Pour cette occasion, un couplet en l'honneur de Foch avait été ajouté à cette chanson traditionnelle.

Enfin, le félibre Paul Ferrière - membre de "l'Escolas deras Pireneos" dont Foch venait d'être fait membre d'honneur- récita un poème en occitan dont le succès fut grand.











Liens vers d'autres sites consacrés au Maréchal Foch


wikipedia wiki Ferdinand Foch
chemins de memoire, Maison natale,Tarbes(65)

chemins de memoire, Maréchal Foch


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