VALENTINE

Haute-Garonne

Histoire et Archéologie


le salon Foch : 3/4

bas







page:
précédente
suivante
GoogleMaps (nouvelle fenêtre)

Une série de panneaux présentent l'histoire récente du village dans sa diversité.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, deux évènements ont marqué profondément la physionomie du village.

Croix votive 1856
Croix votive 1856

Le transfert du cimetière
Durant la 1ere moitié du XIXe siècle, la population a été durement touchée par les épidémies récurentes de cholera.
La hausse brutale des décès a contraint le Conseil municipal à déplacer le cimetière, qui était alors attenant à
l'église, pour l'installer dans sa situation actuelle, au sud-est du village.


La tour de l'horloge  (lithographie vers 1840)
La tour de l'horloge
(lithographie vers 1840)

La démolition de la tour de l'horloge, qui se trouvait à l'extrémité de la rue de la Bielle, a été rendue indispensable par l'état de vétusté du bâtiment. ( 1859 )
Une partie des matériaux furent utilisés pour la reconstruction du clocher, qui était, lui aussi, en fort mauvais état.
Transféré à l'église, le mécanisme de l'horloge a été utilisé jusqu'en 1913.
Il est actuellement conservé dans le clocher de l'église, en attente d'un transfert dans la maison du Patrimoine.

L'électricité à Valentine
Valentine connait l'éclairage electrique depuis la fin du XIXe siècle.
En 1900, les rues du village étaient éclairées par 19 lampadaires. A la même époque, à la demande des pompiers valentinois, le Conseil municipal obtint le raccordement au réseau téléphonique.
La "Société d'énergie electrique" exploitait une première usine de production d'electricité, appelée "la Valentinoise". Les ruines de ce bel édifice sont toujours visibles en bordure de Garonne.
creusement du canal, Pelle à vapeur, 1932  (archives EDF)
creusement du canal, Pelle à vapeur, 1932
(archives EDF)

En 1929, va démarrer un chantier colossal d'aménagement global du fleuve pour la production d'électricité:
Captées dans la Garonne au niveau de Calmont, les eaux du fleuves alimentent une usine hydraulique.
La construction du canal d'amenée des eaux à la limite nord de la terrasse dominant le lit mineur de la Garonne a été une catastrophe majeure pour le Patrimoine valentinois.
De la partie nord de la villa gallo-romaine n'a été sauvegardée qu'une grande mosaïque transférée au Musée de Saint Bertrand de Comminges

le salon Foch : 3/4

page:
précédente
suivante

haut


GoogleMaps (nouvelle fenêtre)